mercredi 6 août 2014

La conclusion

Cela fait déjà quelque jours que le périple est terminé. Le dernier trajet de Trois-Rivières à St - Ignace c'est fait les deux doigts dans le nez. J'ai quitté le quai vers 9H00 pour allé à la pompe à fuel et j'ai rencontré des gens que j'avais rencontré à St-Michel de Bellechasse,  cela faisait trois jours qu'ils attendaient la bonne température pour traverser le lac St-Pierre,  ils devaient se rendre dans les Mille Îles. La température est venue à bout d'eux, ils reparte vers St-Michel. Dire que j'ai traversé le lac avec un petit vent de face, mais très leger. Je suis arrivé à mon port d'attache vers 16H30 et le temps de ramassé un peu, il étais déjà 18H00,  je n'ai pas tout ramassé,  j'ai dû y retourner le lendemain pour compléter. Je suis quand  même fier de ce que j'ai accompli, j'ai appris énormément sur moi et sur la navigation. La plus grosse surprise est de navigué seul, c'est beaucoup plus, dur de ce à quoi je mattendais. Je maîtrise assez bien les départ et les arriver,  les voiles aussi, mais navigué seul quand le vent est assez fort, partir au petite heures, suivre les cartes et le trajet pendant plusieurs heures est assez exigent. J'ai compris les avantages d'être deux, je ne le referais pas seul. La météo joue un rôle important  dans le voyage, je peux pas dire qu'elle étais particulièrement de mon côté,  les  vents étais fort et quelque fois dans le mauvais sens. Peut être que s'il avait fait plus beau, je me serais rendu, mais j'aurais pas appris autant. La hasard fait bien les choses, je ne pouvais pas espéré arrêté à meilleur endroit que Montmagny,  les gens ont été très généreux et j'ai appris beaucoup sur les bateaux en discutant avec eux. Ces l'endroit où j'ai vu le plus grand nombre de bateau artisanal, trois bateau sur quatre est artisanal. Il y avais ce M. Lachance, 80 ans qui avais fabriquer son bateau pour la pêche trois ans auparavant. Il sortais pratiquement tous les jours pour allé à la pêche, faut dire qu'il a passé sa vie sur l'eau en avant de Montmagny, tout un exemple. Ce que j'en retiens, c'est que le fleuve est un endroit magnifique, il peut être plutôt hostile s'il le veut, il faut être bien préparé et avoir les capacités pour l'affronter.  Je le referai sûrement un jour, mais pas seul. C'est aussi une aventure que j'ai aimé, ces deux semaines de navigation resterons graver longtemps dans mes souvenirs, j'ai rencontré des gens mémorables. Cela a aussi confirmer que je suis bien en bateau, me faire bercé me manque déjà, je pense  à la prochaine aventure.

lundi 28 juillet 2014

Neuville

Je quitte Neuville comme prévu à 6H00, c'est plutôt gris, mais il ne pleut pas. La veille, j'avais pensé me rendre coucher a Portneuf,  je serais arriver 2 heures plus tard et je me serais fait prendre par la pluie. Je passe devant Portneuf vers 8H00, à l'heure que j'aurais dû quitter si j'avais coucher là. La décision de la veille se confirme être un bon choix. Il y a un voilier qui a quitté Portneuf en direction de Trois-Rivières une demi heure avant que je passe. Il y a un nordest et il a ouvert sont génois, il fait route à voile et à moteur. Je fait pareille et je le rattrape assez vite!!! ben, en voilier, assez vite est relatif. Le trajet prend un bon huit heures, et les deux dernières heures se font sous la pluie, pluie qui ne lâchera pas du reste de la journée. Ce qui me console, c'est que je suis arriver une heure avant le voilier que j'ai dépassé.  Je devrais faire le plein de fuel, il pleut tellement que je le ferai demain avant de partir, malheureusement, les pompes ouvre seulement à 9H00. On est en plein mois de juillet et j'ai mis du chauffage dans le bateau, fait-il froid ou c'est moi qui frileux, ché pas, mais es.... de m.... de température. Y a pas de photo aujourd'hui, elle étais toute grise lol.

Le retour

Je me suis lever à 4h00, il faisait encore noir, mais il n'y avait pas de vent. La décision est prise, je quitte Montmagny. Départ à 5h30, tout est prêt, même la vaisselle est propre.  Pour rejoindre le chenal principal, il faut compter 25 minutes, la batture sur la rive sud doit faire au moins 2 milles avant que le profondimètre commence à me montrer quelques pieds de plus sous la quille. Ce qui fait que j'ai rejoint le chenal principal vers 6h00. La marée doit monter jusqu'à 6H30 et la renverse de courant se fait environ une heure plus tard, de plus, quand tu remonte le fleuve, la marée haute est plus tard en amont. Si bien que j'ai réussis à rejoindre le village de St - Laurent au milieu de l'île d'Orléans vers 8h30 sur le courant montant. J'en ai profité pour faire mon épicerie à St-Laurent,  il y a une petite épicerie boucherie à 5 minutes à pied. Le boucher étais très intéressant dans ses explications sur les pièces de viande et comment les faire cuire, très sympathique. J'ai pris quelque heures pour faire une sieste.  Il annonçait des vents d'ouest de 20 noeuds toute la journée et il n'y a toujours pas de vent, un peu de pluie en après midi, cest tout. La marée basse est prévu pour 15H00, je quitte la marina de St-Laurent une demi heure plus tard, j'en profite pour rejoindre Neuville. J'ai vu Québec d'un autre angle, je ne l'avais jamais vu si bas sur le fleuve, malheureusement,  le soleil n'étais pas au rendez-vous.
J'arrive à Neuville vers 19H30 et à 20h00 le déluge a commencer. Tellement que je prendrai ma douche au levé, la marée de demain est basse à 4H30 et je doit partir avant 6H00, encore un autre soir que je doit programmé le cadran.

Pas seul à Montmagny

Yannick a quitté Tadoussac et est passé par Montmagny,  il a fait faire un tour de Zod à Cloé, elle a eu du plaisir.
Quand je suis retourné à la marina après ma sortie du matin, j'ai installé le voilier environ deux pieds plus reculer que la veille. À la marée basse, il s'est accoté sur une roche dans le fond et il a penché plus que d'habitude, environ 20 degré de gîte.  Cette position étais plutôt inconfortable, on aurait cru être à voile en train de grimper une vague, tout ça en sécurité,  attacher à la marina.

dimanche 27 juillet 2014

Le jour de décision

Je quitte le quai à 6H00 comme prévu. Le vent ne devais pas être si fort, 5 à 10 noeuds, c'est plutôt du 10 à 20 noeuds. Je quitte la marina et je longe le chenal de la marina, il y a une houle de 2 ou 3 pieds. Le voilier tangue de bord et d'autre, je change de cap pour me diriger vers Cap à L'Aigle. Rodéo encore, le Zodiac s'ent mêle,  je l'avais attaché avec une corde qui passais en dessous du banc, le Zod prend quelques vagues et le banc décroche,  le voilà qu'il se ballotte de  gauche à droite,  vite, j'enlève le banc et je le r'attache comme je peux.   Depuis un certain, il me trotte cette idée dans la tête que, le retour en remontant le fleuve est plus difficile que de le descendre. Chaque mile accompli devra être fait dans l'autre sens. Peut être que je n'ai pas été chanceux avec la température, la mécanique aussi, mais faut il compter sur sa chance pour le retour? Tout les problèmes rencontrer depuis le départ commence à peser lourd. De plus, je n'ai pas le plaisir que je m'attendais à avoir depuis le début, je suis loin de tous les scénarios que je m'étais fait. Chaque départ de marina me demande une bonne dose de courage, est ce le fait d'être seul, de quitter en sachant que la route sera dur? Que je ne peux compter sur personne et 6 à 8 heures de navigation sans aide me semble une montagne? La décision est prise, je vire de bord, ce sera le plus loin que je me rendrai seul. C'est beau de virer ça de bord, je suis contre le courant et le vent, la prochain marina sera St-Michel,  je devrais arrivé à la marée basse et je pourrai pas entrer dans le bassin de la marina.  La suivante est St - Laurent à l'île d'Orléans,  une heure de plus à se faire brasser. J'ai finalement décidé de retourner à Montmagny et d'attendre une journée plus favorable. Il y a eu ce texte que j'ai lu sur le chicken harbour.  Il expliquait qu'on avait ce port qu'on ne pouvais allé plus loin, que ce soit par crainte ou par difficulté,  c'est le port le plus loin qu'on puisse se rendre pour l'instant. Il n'est pas dit qu'un jour ce port ne sera pas plus éloigné, c'est celui du present. Je ne m'attendais pas que le miens soit Montmagny, j'ai toujours pensé qu'il étais de l'autre côté de la planète. J'en suis un peu déçu,  mais comme me disait quelqu'un, tu es quand même rendu à Montmagny en voilier seul, c'est plus loin de ce que la plupart des plaisancier de la région de Montréal font. Ne soyez pas desolé pour moi non plus, cela a permis de me connaître un peu plus. J'ai accepté mon chicken harbour, en sachant très bien que je peux le dépasser un jour, à moteur ou avec d'autre personne, peut être que je me rendrai par bateau à Tadoussac un jour. Ma passion pour les bateaux n'a pas changé, seul la destination que je pensais pouvoir atteindre seul étais plus proche que prevu.

Montmagny

Montmagny est une petite marina dans le bras d'une rivière, l'entrée assèche complètement à marée basse. L'accès est plus tôt difficile quand ont ne connais pas le secteur, il y très peu de visiteur. Au ponton, il y presque assez d'eau, la quille du voilier va s'accôté dans le fond et le voilier penche de 5 à 10 degrés pendant une heure environ à marée base. J'ai rencontrer de très bon voisin de ponton. Je leur ai compter mon aventure de Québec avec le moteur et il m'ont tous conseiller de vider le réservoir à fuel et de le nottoyer, que, part ici, vu que ça brasse, si tu as des cochonneries dans le réservoir, les filtres vont se boucher et le moteur arrête. Tout le monde à une anecdote à se sujet. J'ai fini par me décidé à vider et laver le reservoir, quelqu'un m'a prêté une pompe électrique pour faire le sale bouleau. Cette même personne m'a fait livrer des filtres à la marina.  Diable, il devais avoir raison,  a voir la couleur du fuel, je n'aurais pas été très loin. Le jeudi soir, j'étais drôlement décourager, il y avait du fuel partout dans le cockpit,  je sentais le fuel à plein nez et le bordel étais long de 30 pieds, partout dans le bateau. Je commençais en avoir mon voyage du voyage. Le nettoyage du reservoir s'est terminé vendredi et le temps de tout remonter, il étais déjà 5H00, j'ai eu de l'aide de plusieurs personne. Pendant la journee, quelques voisins m'ont compter leur histoire de navigation et l'espoir de repartir est revenue. La météo annoncer me semble favorable pour demain, petit sud-ouest devenant plus fort en après-midi, marée haute à 6H00, départ prévu à 6H00.

À partir de St-Michel

J'ai quitter St- Michel de Bellechasse à 3H00 du matin. C'est l'heure que je devais quitter pour être capable de passer la traverse St-Rock avant le changement de marée. Il annonçait un peu de vent nord revenant au sud ouest en fin d'avant midi. J'ai trouvé ça assez difficile de larguer les amarres à la noirceur, se lancer seul dans le noir à suivre des enlignements. Il m'a fallu une bonne dose de courage. Tout s'est bien passer, quelques voisins sont venue m'aider à larguer les amarres, j'ai rejoint le chenal principal et je me suis mis à descendre le fleuve. J'ai vu le lever de soleil environ 1H00 après le depart. Le petit vent du nord annoncer n'a pas tarder a se faire sentir, j'ai du aller me rhabiller un peu plus, deux Cotton ouaté dont un avec capine, une paire de combine,  des gants et le manteau impermeable. Le fameux vent du nord à viré au nord-est et à forci. Avec se nordest, contre le courant, il s'est lever un clapot, j'étais rendu en face de l'île aux oies. Je faisais du rodeo sur les vagues et la situation étais peu soutenable. Si je continuais, je devais me rendre à Cap à l'Aigle et endurer ce rodéo pour un bon 6H00 encore, j' ai décidé de rentré à la marina de Montmagny.