dimanche 27 juillet 2014
Le jour de décision
Je quitte le quai à 6H00 comme prévu. Le vent ne devais pas être si fort, 5 à 10 noeuds, c'est plutôt du 10 à 20 noeuds. Je quitte la marina et je longe le chenal de la marina, il y a une houle de 2 ou 3 pieds. Le voilier tangue de bord et d'autre, je change de cap pour me diriger vers Cap à L'Aigle. Rodéo encore, le Zodiac s'ent mêle, je l'avais attaché avec une corde qui passais en dessous du banc, le Zod prend quelques vagues et le banc décroche, le voilà qu'il se ballotte de gauche à droite, vite, j'enlève le banc et je le r'attache comme je peux.
Depuis un certain, il me trotte cette idée dans la tête que, le retour en remontant le fleuve est plus difficile que de le descendre. Chaque mile accompli devra être fait dans l'autre sens. Peut être que je n'ai pas été chanceux avec la température, la mécanique aussi, mais faut il compter sur sa chance pour le retour? Tout les problèmes rencontrer depuis le départ commence à peser lourd.
De plus, je n'ai pas le plaisir que je m'attendais à avoir depuis le début, je suis loin de tous les scénarios que je m'étais fait. Chaque départ de marina me demande une bonne dose de courage, est ce le fait d'être seul, de quitter en sachant que la route sera dur? Que je ne peux compter sur personne et 6 à 8 heures de navigation sans aide me semble une montagne?
La décision est prise, je vire de bord, ce sera le plus loin que je me rendrai seul.
C'est beau de virer ça de bord, je suis contre le courant et le vent, la prochain marina sera St-Michel, je devrais arrivé à la marée basse et je pourrai pas entrer dans le bassin de la marina. La suivante est St - Laurent à l'île d'Orléans, une heure de plus à se faire brasser. J'ai finalement décidé de retourner à Montmagny et d'attendre une journée plus favorable.
Il y a eu ce texte que j'ai lu sur le chicken harbour. Il expliquait qu'on avait ce port qu'on ne pouvais allé plus loin, que ce soit par crainte ou par difficulté, c'est le port le plus loin qu'on puisse se rendre pour l'instant. Il n'est pas dit qu'un jour ce port ne sera pas plus éloigné, c'est celui du present.
Je ne m'attendais pas que le miens soit Montmagny, j'ai toujours pensé qu'il étais de l'autre côté de la planète. J'en suis un peu déçu, mais comme me disait quelqu'un, tu es quand même rendu à Montmagny en voilier seul, c'est plus loin de ce que la plupart des plaisancier de la région de Montréal font.
Ne soyez pas desolé pour moi non plus, cela a permis de me connaître un peu plus. J'ai accepté mon chicken harbour, en sachant très bien que je peux le dépasser un jour, à moteur ou avec d'autre personne, peut être que je me rendrai par bateau à Tadoussac un jour. Ma passion pour les bateaux n'a pas changé, seul la destination que je pensais pouvoir atteindre seul étais plus proche que prevu.
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